La pollution en Antarctique

" L’Antarctique est un désert froid battu par les vents. Les précipitations ne représentent que 3 à 7 cm d’eau, les températures moyennes varient entre -50 et -60 degrés. C’est aussi dans ces régions que les vents sont les plus violents ; un vent de 320 km/h " (Michel Brent, 1997, p. 139). L’Antarctique fait 10% des terres de notre planète et elle s’étend sur 14 millions de km2. Elle fait quasiment 3 fois l’Europe, 1,5 fois l’Australie et 2/3 de l’Amérique du Nord. L’Antarctique a plus de 99% de surface de couche de glace dont l’épaisseur fait en moyenne 2300 m. C’est pour ça qu’elle a une altitude plus élevée que les autres continents. Si les glaces venaient à fondre, le niveau des océans augmenterait de 60 m.

Les cas de pollution en Antarctique

Durant de nombreuses années, peu de personnes se sont inquiétées du sort de l’Antarctique. Les premiers explorateurs et les bases scientifiques du début du 20ème siècle laissaient tous leurs déchets sur place. Ainsi, il n’est pas rare de trouver sur la glace des véhicules et des bidons rouillés. Aujourd’hui, de nombreux scientifiques et explorateurs tirent le signal d’alarme.

Touristes en Antarctique

Photo reproduite avec l'accord du

Britsh Antarctic Survey

Les déchets humains (ordures ménagères, fûts vides, amas de ferraille, machines hors d’usage, tôles froissées et carcasses d’avion), constituent la pollution visible de l’Antarctique. Des photos montrent, en effet, que des déchets jonchent parfois les environs immédiats des stations de recherche et occasionnent des dommages là où ils ont été stockés. Les voitures que les hommes utilisent pour se déplacer sur le 6ème continent polluent également largement à cause de leurs gaz d’échappement qui s’étendent à des kilomètres.

Mais des pollutions plus dangereuses menacent le continent glacé.

Ainsi, peu après la fin de la guerre froide, trois Républiques russes ont envoyé 30’000 têtes nucléaires en Antarctique afin de s’en débarrasser. Ces fûts radioactifs seront stockés sur ce continent pendant encore de nombreuses années.

En décembre 1961, un réacteur expérimental à eau pressurisée de 1,8 MW, appelé le " Nukey Poo ", était amené en pièces détachées à la base américaine Mc Murdo, non loin du volcan Erebus. Il s’agissait de produire de la chaleur et de l’électricité à meilleur prix pour les bases scientifiques. Le réacteur expérimental a fonctionné pendant dix ans. Le seul incident grave, selon la version officielle, fut l’incendie d’une certaine quantité d’hydrogène émise par le réacteur en 1962. Mais le doute subsiste.

Depuis plus de 25 ans, les manchots de l’Antarctique sont contaminés par les pesticides (par exemple le DDT), par les PCBs (biphényls polychlorés) et par les métaux lourds comme le mercure. Cela laisse supposer une pollution chimique de l’environnement austral.

Que faire pour protéger l’Antarctique ?

Les organisations non gouvernementales liées à la défense de l’environnement ont depuis longtemps insisté sur l’incidence de la présence humaine en Antarctique. Elles affirment qu’il est vraiment nécessaire de prendre le plus rapidement possible des mesures pour sauvegarder le 6ème continent.

Tout d’abord, il faut que l’ensemble des pays respecte le traité de l’Antarctique et son complément qui concerne l’utilisation de la faune marine (1980) et l’exploitation des ressources minérales (1990).

Ensuite, il est nécessaire de sensibiliser les stations scientifiques aux problèmes de pollution en leur demandant de ramener tous les déchets.

Enfin, l’Antarctique conservera son charme seulement si la Terre entière prend des mesures concrètes en matière de protection de l’environnement.

Pour conclure

Ce texte nous a appris à respecter l’environnement.

Nous avons aimé cette recherche sur l’Antarctique et nous aimerions bien refaire ce genre de travail. Le 6ème continent est tellement beau qu’il ne faut pas le polluer.

Bibliographie

On a trouvé ces documents dans le site http://www.webencyclo.com/scripts/rwisa

Michel Brent, " L’Antarctique et la Belgique ", Editions Labor, Bruxelles,

David et Fabien